
A la Maison européenne de la photographie jusqu'au 28 octobre
« Peut-être est-ce la souplesse ainsi que la rigueur de l’argentique qui nous intéressent dès nos débuts. Le fait également de manipuler une surface sensible, éphémère, fragile, qui peut réagir à beaucoup de “bricolages”. Nous aimons la “cuisine”, le hasard, l’expérimentation qui sont aussi à l’oeuvre dans nos autres moyens d’expression. Nous ne nous sommes jamais sentis “photographes”, mais plutôt “amateurs professionnels obstinés”… La photographie fait depuis toujours partie de ce que nous appelons “archéologie parallèle / architecture parallèle”. Nous restons fidèles, malgré nous, à nos expérimentations de toutes sortes, à ces techniques artisanales qui nous laissent totalement libres dans nos interprétations nées de nos imaginations communes et additionnées. Nous gardons un œil attentif à la fragilité du monde et la photographie nous aide à en témoigner sous forme métaphorique. Cette exposition est une
déambulation qui retrace cinquante ans de nos vagabondages argentiques, entre essais et techniques traditionnelles, pièces uniques et séries. » *
Anne et Patrick Poirier, janvier 2016
Juste un mot, quelle douceur que cette exposition. Fragilité, mais sérénité et poésie.
* Je remercie la Maison européenne de la photographie pour son autorisation de reproduction, texte et image
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